Les hautes valeurs morales en Islam

Sheikh Abdrazzaq Ibn Abdelmohsin Al Badr (Qu’Allah le préserve)

Je demande à Allah – le Puissant et Sublime – de nous accorder à tous (la réussite) le succès, l’exactitude et l’aide dans l’accomplissement de tout bien, qu’Il nous donne aussi le bénéfice de la science utile et des œuvres pieuse, qu’Il améliore nos situations, et [enfin] qu’Il nous guide vers le meilleur comportement car il n’y a personne qui m’y conduise sauf Lui. Et de nous épargner le mauvais comportement car il n’y a personne qui nous en épargne sauf Lui. […] le musulman doit porter une attention toute particulière à ce qui a trait aux valeurs morales et doit lui accorder une importance toute particulière car il représente les signes de son bonheur et sa réussite ici bas et dans l’au-delà.

بسم الله الرحمن الرحيم
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux

Certes la louange est à Allah, Seigneur des mondes, j’atteste qu’il n’y a pas divinité méritant l’adoration si ce n’est Allah, Seul et sans associer et j’atteste que Muhammad est Son serviteur et messager ; Que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui, ainsi que sur sa famille et tous ses compagnons…

Ceci dit :

Premièrement : Je demande à Allah – le Puissant et Sublime – de nous accorder à tous (la réussite) le succès, l’exactitude et l’aide dans l’accomplissement de tout bien, qu’Il nous donne aussi le bénéfice de la science utile et des œuvres pieuse, qu’Il améliore nos situations, et [enfin] qu’Il nous guide vers le meilleur comportement car il n’y a personne qui m’y conduise sauf Lui. Et de nous épargner le mauvais comportement car il n’y a personne qui nous en épargne sauf Lui.

Le discours qui sera donné lors de cette rencontre, sera autour du « comportement honorable ». Il a été rapporté dans le hadith authentique que notre Prophète (عليه الصلاة والسلام) a dit : « J’ai été envoyé pour parachever les hautes valeurs morales » ou « nobles caractères ». [Rapporté par Al-Hakim, Al-Bayhaqi et Al-Boukhari dans son livre Al-Adaboulmoufrad]

Il (عليه الصلاة والسلام) a dit aussi : « Ceux qui me sont les plus chers et qui seront les plus proches de moi au Jour de la Résurrection, sont ceux qui ont les meilleurs comportements. » [Rapporté par Ahmad, At-Tirmidhi]

Et il a été rapporté de lui (عليه الصلاة والسلام), dans de nombreux hadiths ce qui encouragent à la conduite vertueuse et la bonne moralité, et [dans lesquels il est] clarifié ce qu’occasionne le fait d’avoir une bonne conduite comme récompense et rétribution abondante.

Ainsi, on (questionna) le Prophète (عليه الصلاة والسلام) à propos de la chose la plus méritante pour entrer au Paradis, il répondit : « La Taqwa (la crainte révérencielle) d’Allah et le bon caractère » [Rapporté Par Mouslim]

C’est pourquoi, le musulman doit porter une attention toute particulière à ce qui a trait aux valeurs morales et doit lui accorder une importance toute particulière car il représente les signes de son bonheur et sa réussite ici bas et dans l’au-delà.

Le discours atour des valeurs morales est un discours qui est vaste, mais je vais tacher de limiter le discours sur le sujet à quatre points qui sont considérées comme étant des piliers des valeurs morales.

Donc, les hautes valeurs morales islamiques reposent sur quatre piliers : celui qui en tiendra compte, fera partie des gens qui ont une bonne moralité et celui qui les aura négligés ou en aura négligé une partie, sera privé de la bonne moralité selon la négligence dont il aura fait preuve vis-à-vis de ces piliers.

Ces quatre piliers concernant les valeurs morales ont été réunis dans quatre hadiths, chacun d’eux désignant un pilier parmi les piliers des hautes valeurs morales.

1. D’après Abû Hurayra (رضي الله عنه) l’Envoyé d’Allah (صلى الله عليه وسلم) a dit : « Que celui qui croit en Allah et au jour dernier, ne dise que du bien ou qu’il se taise. Que celui qui croit en Allah et au Jour Dernier, fasse preuve de bienfaisance envers son voisin. Que celui qui croit en Allah et au Jour Dernier traite son hôte avec égard ». [Hadith reconnue unanimement authentique, Al-Boukhari (10/445) (n°6018), Mouslim (1/68).]

2. Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit: « Fais partie du bel Islam d’une personne de délaisser ce qui ne la regarde pas ».

Abû Hourayra (رضي الله عنه) a dit : L’Envoyé d’Allah – صلى الله عليه و سلم – a dit : « Fais partie du bel Islam d’une personne de délaisser ce qui ne la regarde pas ». [Hadith bon [hasan], rapporté par At-Tirmidhi (n°2317), Ibn Maja (n°3976), Malik dans « al-mouwattâ » (2/903), Ahmad (1/201)]

3. Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) dit à celui qui a demandé conseil : « Ne te mets pas en colère »

D’après Abû Hurayra (رضي الله عنه), un homme dit au Prophète – صلى الله عليه و سلم – : « Fais-moi une recommandation », « Ne te mets pas en colère », répondit le Prophète – صلى الله عليه و سلم – ». L’homme répéta plusieurs fois la même demande et à chaque fois il lui disait : « Ne te mets pas en colère ». [Hadith authentique, rapporté par Al-Boukhari (n°6116), At-Tirmidhi (2021), Mâlik dans « al-mouwattâ » (2/362-466)]

4. Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit : « Aucun d’entre vous n’est véritable croyant tant qu’il aimera pas pour son frère ce qu’il aime pour lui-même ».

D’après Abû Hamza Anas ibn Mâlik (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit : « Aucun d’entre vous n’est véritable croyant tant qu’il n’aimera pas pour son frère ce qu’il aime pour lui-même ». [Hadith reconnue unanimement authentique, rapporté par Al-Boukhari (n°13), Mouslim (n°45)]

Ces quatre récits, tous font partie des quarante hadiths répertoriés par l’Imam An-Nawawi (qu’Allah – Le Très Haut – lui fasse miséricorde), lesquels renferment les bons comportements et la haute moralité. [D’ailleurs,] tous les hadiths en rapport avec la bonne moralité qui ont été rapportés du Prophète (عليه الصلاة والسلام), renvoient à ces quatre récits. Et cela nous apprend que celui a qui il a été rendu facile la compréhension de ces hadiths ainsi que leur mise en application, aura réuni en lui les piliers des hautes valeurs morales et ses renforts.

S’appuyant sur ce qui a déjà précédé, en particulier la parole de l’imam Ibn Abî Zayd (qu’Allah lui fasse miséricorde), je dis : Les hautes valeurs morales reposent sur quatre piliers :

– Le premier pilier : qui a trait à la préservation de la langue et sa preuve est la parole du Prophète (صلى الله عليه وسلم) : « Que celui qui croit en Allah et au jour dernier, ne dise que du bien ou qu’il se taise ».

Ceci est le premier pilier, à savoir que quiconque ne préserve pas sa langue, ne fera pas partie des gens qui ont une bonne moralité, et parmi les fondements importants et les piliers robustes sur lesquels reposent les hautes valeurs morales, on compte la préservation de la langue. Le sens voulu par préserver la langue est : la contrôler et la préserver de toute parole, sauf celle qui sert un quelconque bénéfice. Aussi, il y a là dans la parole du prophète (صلى الله عليه وسلم): « … qu’il ne dise du bien ou qu’il se taise », une invitation à réfléchir aux paroles [à formuler] avant de les prononcer. Car la parole, avant de sortir de ta bouche, elle t’appartient, mais une fois prononcée, c’est toi qui lui appartiens.

C’est pour cela qu’il est dans l’intérêt de l’homme, de réfléchir à ses paroles avant de parler et si tu [prends le temps] de réfléchir à tes paroles [que tu vas prononcer] avant de parler, cela ne peut échapper à trois points ou à trois cas :

• Soit cela va te paraître comme étant un bien, un bien clair et évident, alors tu peux prononcer cette parole et il n’y aucun mal à cela.

• Soit cela va te paraître être un mal, un mal clair : tel qu’un mensonge, ou une médisance, ou une moquerie, ou alors une calomnie, ou tout autre parole se trouvant être un mal évident. Là tu dois faire preuve de retenu devant cela et ne pas prononcer ne serait-ce qu’une parole dans ce cas.

• Troisième cas: cela va te paraître être ambigüe, tu ne sais pas si les paroles que tu souhaites prononcer contiennent un bien ou un mal, tu es hésitant, cela n’est pas clair pour toi, c’est devenu équivoque à tes yeux, alors dans ce cas tu dois également faire preuve de retenu conformément à la parole du Prophète (صلى الله عليه وسلم) : « Quiconque se met à l’abri des choses équivoques, aura préservé sa religion et son honneur » [Unanimement accordé, Al-Boukhari (n°52), Mouslim (n°1599), Abû Dâwûd (n°3329), At-Tirmidhi (n°1205), An-Nasâ’î (7/241)]

Ainsi que sa parole (صلى الله عليه وسلم) : « Renonce à ce qui t’inspire du doute pour ce qui ne t’en inspire pas ». [Hadith authentique, rapporté par At-Tirmidhi (n°2518), An-Nasâ’î (8/327,328), et At-Tirmidhi a dit : « Hadîth hasan sahih»]

C’est donc là un fondement essentiel sur le sujet des hautes valeurs morales et des conduites vertueuses, à savoir que l’homme doit préserver sa langue et ses paroles, il ne doit donc se prononcer que dans le bien : « Ô vous qui croyez ! Gardez votre devoir envers Allah et Le craindre, et parle (toujours) la vérité ». [Sourate al – Ahzab 33:70]

Et dans le hadith, le prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit : « Que ta mère te perdre, ô Mu’adh ! Qu’est-ce qui fait culbuter les gens sur leurs narines » – ou il a dit : « sur leurs visages » – dans le Feu si ce n’est ce que leurs langues moissonnent ? » – Partie d’un [Hadith rapporté par At-Tirmidhi (2616), An-Nasâ’i (11394), Ibn Mâja (3973), Ahmad (5/231-236-237-245), qualifié d’assez-bon [hasan] dans « al-irwa » (2/139)].

Cela est donc le premier fondement se rapportant aux hautes valeurs morales et conduites vertueuses : à savoir que le musulman doit préserver sa langue et comme je l’ai dit au début, celui qui ne préserve pas sa langue, ne fera pas partie des gens qui se distinguent par une conduite vertueuse et ne fera pas partie des gens qui ont un bon comportement. Fait donc partie des principes de base et des piliers sur lesquels reposent les valeurs morales le fait de préserver sa langue et la protéger.

– Le deuxième pilier parmi les piliers des valeurs morales : correspond à l’éloignement de toute forme de curiosité et de ce qui ne te regarde pas. La personne ne doit pas fourrer son nez dans ce qui ne la regarde pas. [D’ailleurs,] l’homme curieux n’a jamais été quelqu’un de respectueux ni quelqu’un de courtois, car sa curiosité et le fait de se mêler de ce qui ne le regarde pas, l’écarte du cercle des bonnes manières et de leurs limites. Mais lorsqu’il est loin de tout cela, éloigné de tout ce qui ne le regarde pas, il va de soit que [ce type de comportement] fait partie des traits qui dénotent une bonne moralité, même qu’il s’agit-là d’un de ses piliers.

La preuve en est la parole du Prophète (صلى الله عليه وسلم) : «Fais partie du bel Islam d’une personne de délaisser ce qui ne la regarde pas ».

Le sens de sa parole (صلى الله عليه وسلم) « délaisser ce qui ne la regarde pas » : c’est-à-dire [d’agir] en conformité avec la législation islamique et non pas sous l’effet de la passion. Ceci est une chose à l’égard de laquelle il est possible que l’on fasse preuve d’une certaine négligence, car certains pourraient employer ce hadith ailleurs que là ou il doit être employé comme dans le cas où l’on viendrait recommander le bien et interdire le blâmable [à la personne] et que celle-ci dirait à celui qui s’adresse à elle : «Fais partie du bel Islam d’une personne de délaisser ce qui ne la regarde pas ».

Ceci est une mauvaise compréhension du hadith, car parmi les choses qui sont du ressort du musulman tout en étant en concordance avec la législation islamique, il y a la recommandation du bien et l’interdiction du blâmable. Ceci fait partie des choses qui le concerne, ce n’est pas une chose qui ne le regarde pas car cela lui a été ordonné dans le Livre (Coran) d’Allah et la Sounna de Son Prophète (صلى الله عليه وسلم). Parmi les choses qui sont du ressort du musulman, il y a la recommandation du bien et l’interdiction du blâmable et user de ce hadith contre la personne qui recommande la bien et interdit le mal, c’est l’employer là ou il ne doit pas être employé car ce qui est voulu par sa parole : « délaisser ce qui ne la regarde pas » c’est-à-dire : au regard de la législation islamique.

[D’ailleurs,] Ibn Rajab (qu’Allah lui fasse miséricorde) a clarifié cette question lors de son explication de ce hadith, [qu’on trouve dans] son livre intitulé : « Jâmi’ Al-‘Ulûm Wal Hikam » et dans lequel il y apporte un excellent éclaircissement.

Donc, le deuxième pilier parmi les piliers des valeurs morales : correspond à l’éloignement de toute forme de curiosité et de ce qui ne te regarde pas : curiosité par les paroles, la vue et l’ouïe. Pour chacun d’eux, s’il arrive que l’homme tombe dedans, il sera alors exclu du cercle des hautes valeurs morales et des conduites vertueuses.

– Le troisième pilier parmi les piliers des valeurs morales : c’est de ne pas céder aux impulsivités provenant de l’âme, en particulier la colère. Lorsque l’homme s’énerve et se met en colère, il ne doit pas agir sous l’effet de la colère, c’est-à-dire : ne pas parler ou ne pas agir dans cet état, car toute parole ou tout acte accomplit sous l’effet de la colère l’exclura la plupart du temps du cercle du bon comportement et de la conduite vertueuse. Et certes, il a été dit de la colère une parole qui la condamne et montre sa laideur : « Le commencement de la colère est folie et sa fin, du regret ».

Car celui qui agit au moment de sa colère avec des paroles ou des actes, agit sans discipline. C’est pourquoi, il est du devoir de l’individu de ne pas céder aux impulsivités provenant de l’âme. S’il est sur les nerfs, alors il doit s’asseoir.

Il (صلى الله عليه وسلم) a dit: « Que celui d’entre vous qui se met en colère s’assoit s’il est debout. Si sa colère ne se dissipe pas qu’il s’allonge sur le coté. » [Rapporté par Ahmad et Abou Dawoud]

Il (صلى الله عليه وسلم) a dit aussi : « S’il l’un d’entre vous se met en colère, qu’il se taise. » [Rapporté par Ahmad, Attirmidhi et Abou Dawoud]

Le sens voulu par sa parole : « qu’il se taise », c’est de s’abstenir de parler dans un moment de colère et sa parole : « qu’il s’assoit », c’est de s’abstenir d’agir dans un moment de colère.

Ces deux choses : la parole et l’action (ou l’acte) – sous l’effet de la colère sont deux choses exigées du musulman. Mais si l’homme qui se trouve être sur les nerfs prononce une parole ou agit dans cet état, alors il ne fait aucun doute que cela le plongera dans des choses et des actes qui sont en contradiction avec les bonnes manières et contraires au bon comportement.

Donc, celui qui veut se doter d’un bon comportement, cela va lui demander de ne pas céder aux impulsivités provenant de l’âme et on trouve la preuve de cela dans la parole du Prophète (صلى الله عليه وسلم): « Ne te mets pas en colère ». Ceci, lorsqu’un homme lui avait demandé : « Fais-moi une recommandation. », d’ailleurs il répéta plusieurs fois la même demande auprès de lui (صلوات الله وسلامه عليه). Il a été également rapporté dans d’autres variantes que ce même compagnon avait dit : « J’ai donc réfléchi à [cette parole] et compris que la colère était tout ce que peut rassembler le mal [en son sein] ».

Si l’homme se laisse entrainer par ses émotions et par sa colère, cela risque de le pousser à commettre d’énormes péchés et de nombreuses mauvaises actions dont les conséquences sont désastreuses.

– Le quatrième point parmi les piliers des valeurs morales : c’est la sérénité du cœur, le cœur de l’homme ne doit pas renfermer de la rancune, ou de l’animosité, ou de mauvais sentiments, ou des rancœurs, ou tout autre sentiment se trouvant être des maux et maladies qui rendent le cœur malade : « …et ne mets dans nos cœurs aucune rancœur pour ceux qui ont cru… » [Sourate l’exode 59 verset 10]

La sérénité du cœur (de toute rancune), c’est quelque chose qui est requis, et celui qui renferme dans sa poitrine quelques mauvais sentiments et quelques pensées corrompues, ne peut faire partie des gens qui ont une conduite vertueuse, car la souillure qui se trouve dans son fort intérieur et sa déviance se répercute sur son aspect extérieur : « N’est-ce pas qu’il y a dans le corps humain un morceau de chair – mudgha – qui, s’il est bon, tout le corps le sera et s’il est corrompu, tout le corps le sera ? N’est-ce pas que c’est le cœur ? » – Passage du hadith de Nou’man ibn Bashir : « Les choses licites sont bien évidentes et les choses illicites sont bien évidentes… » [Hadith Unanimement accordé, rapporté par Al-Boukhari (n°52), Mouslim (n°1599), Abû Dâwûd (n°3329), At-Tirmidhî (n°1205), An-Nasâ’î (7/241)]

Et ce qui montre le rang que cela occupe dans le sujet des valeurs morales, c’est la parole du Prophète (صلى الله عليه وسلم): « Aucun d’entre vous n’est véritable croyant tant qu’il aime pour son frère ce qu’il aime pour lui-même ».

Ce hadith représente donc un [véritable] fondement sur le sujet des valeurs morales. Si l’homme atteint ce niveau qui est de parvenir à la concrétisation de ce hadith et parvient à le mettre correctement en application, cela protégera son cœur et purifiera son fort intérieur de ces quelques mauvais sentiments et ces quelques pensées corrompues. Par la volonté d’Allah – Exalté Soit-Il, Le Très haut – il se concrétisera en lui le noble caractère sous sa plus belle apparence et sous son plus bel habit ; Il (صلى الله عليه وسلم) a dit : « Aucun d’entre vous n’est véritable croyant tant qu’il aime pour son frère ce qu’il aime pour lui-même ».

– Le point (à retenir) est celui-ci : c’est sur ces quatre piliers que reposent les valeurs morales, on tire d’ailleurs cela des paroles de l’Imam Ibn Abî Zayd Al-Qayrawânî (Qu’Allah lui fasse miséricorde) et ces mêmes paroles ont été rapportées par Al-Hafiz Ibn Rajab (qu’Allah – Le Très-Haut – lui fasse miséricorde) dans son livre intitulé : « Jâmi’ Al-‘Ulûm Wal Hikam ». C’est pourquoi, j’adresse ce conseil à moi-même et à tous mes frères et sœurs qui sont à l’écoute – qu’Allah vous bénisse tous ! – (et qui est) de veiller à bien assimiler [ces paroles], les concrétiser et les mettre en application.

Je demande à Allah – le Très-Généreux, Seigneur du Trône immense, par ses plus beaux Noms et nobles Attributs, de nous guider tous vers le meilleur comportement, car il n’y a personne qui nous y conduise sauf Lui. Et de nous épargner le mauvais comportement car il n’y a personne qui nous en épargne sauf Lui. Et qu’Il nous protège contre le mal des mauvais caractères, des passions et des maladies, qu’Il améliore aussi nos situations, car Il est – Gloire à Lui, Le Très Haut – l’Audient et Celui qui répond toujours (aux invocations) et Il est proche.

Et Allah – Le Très Haut, est plus savant ; Et que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur Son Serviteur et Messager, notre Prophète Muhammad, ainsi que sur sa famille et tous ses compagnons.

[Fin des paroles du Sheikh]

Source : www.al-badr.net – الْأَخْلَاقُ الْفَاضِلَة
Traduction adaptée & rapprochée : MINHAJ SUNNA
Revue et corrigée par : AbuKhadidja Al Djazairy

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