Sheikh ‘Ali Ibn Yahya Al-Hadâdy
Les règles relatives au deuil (de la veuve) en islam constituent l’un des mérites de ce dernier puisqu’elles rassemblent :
ce qu’il convient (de donner) au mari comme droits,
le témoignage de respect dû au lien conjugal,
le fait d’accorder à l’épouse sa part de tristesse consécutive à la séparation d’avec son mari et partenaire de vie.
Dans le même temps, ces règles ne contiennent ni transgression, ni préjudice, ni humiliation à l’encontre de la femme.
Ceci car lorsque la femme, à l’époque pré-islamique (Jahiliyyah), perdait son époux, elle s’exilait dans un endroit exigu et infâme, et y demeurait une année sans se laver, ni se nettoyer, ni s’enduire (de crèmes odorantes).
Puis, une fois l’année écoulée, on lui apportait une bête, telle qu’un âne, une brebis ou un oiseau, avec laquelle elle s’essuyait et se frictionnait.
La plupart du temps, elle ne se frictionnait pas avec un animal sans que celui-ci ne meurt en raison de son odeur pestilentielle et de sa saleté.
Ensuite, elle saisissait du crottin puis le jetait avant de retourner à ce a quoi elle s’adonnait auparavant comme parfum et parure.
Et en lançant le crottin, elle insinuait a ceux qui étaient présents que ce qu’elle avait fait avec son mari (son deuil) était plus simple pour son coeur et plus aisé encore que de jeter ce crottin.
Comme est belle et grande la religion de l’islam !
Source : Extrait d’une khoutbah intitulée : “Parmi les règles du deuil (de la veuve)…”
Publié par 3ilmchar3i.net
Traduit par Oum Suhayl