Sheikh Salih Al-Fawzan
Question : Quel est le sens voulu dans le fait que l’oeuvre est en fonction des fins, et quels sont les exemples de cela ?
Réponse : L’oeuvre est estimée en fonction de la fin. C’est-à-dire au moment de la mort, sur quoi meurt la personne.
Si cette personne meurt sur le bien et qu’elle fait partie des gens de bien ou qu’il fasse partie des gens mauvais et meurt sur une mauvaise action.
Le prophète صلى الله عليه وسلم a dit : «L’un d’entre vous oeuvre à l’image des gens du paradis jusqu’à ce qu’il n’y ait plus entre lui et le paradis qu’une coudée, puis ce qui lui est écrit le rattrape et oeuvre à l’image des gens de l’enfer puis y entre.
Et l’un d’entre vous oeuvre à l’image des gens de l’enfer jusqu’à ce qu’il n’y ait plus entre lui et l’enfer qu’une coudée puis ce qui lui est écrit le rattrape, il oeuvre à l’image des gens du paradis et y entre».
Ce qui est pris en compte est ce sur quoi meurt la personne.
Partant de là, le musulman doit constamment demander à Allâh de lui accorder une bonne fin et d’accomplir constamment des œuvres pieuses pour que, quand la mort vient à lui, il soit en train de bien agir.
De même qu’il faut que dès que le musulman fait une erreur il se précipite au repentir et ne le retarde pas (traduction rapprochée) :
«Le repentir n’est pas pour ceux qui accomplissent de mauvaises œuvres jusqu’à ce que la mort se présente à l’un d’eux et qu’il dise : ça y est maintenant je me repens». (sourate An-Nisa verset 18)
Son repentir à celui-là n’est pas accepté.
Au moment de l’agonie, ce n’est plus le moment de se repentir.
Donc l’homme doit se précipiter au repentir lorsqu’il trébuche et accomplit une faute.
Et Allâh accepte le repentir de celui qui se repent afin que sa fin de vie soit bonne.
Source : tiré du site Salafislam