Sheikh ‘Abdoullah Al Bassam
La prière (as salat) dans la langue arabe désigne l’invocation (ad dou’a)
Al Qadhi ‘Iyadh رحمه الله a dit : et ceci est l’avis de la plupart des linguistes et des jurisconsultes. Et le fait d’appeler ” l’invocation” : prière est quelque chose de connu dans le discours des arabes. La corrélation existant entre la prière et l’invocation vient du fait que l’invocation fait partie de la prière qui en est composée.
Dans la terminologie religieuse la prière désigne un ensemble de paroles et d’actes qui débute par le takbir (le fait de dire Allahou akbar) et se conclue par le taslim (la salutation finale) avec la présence de l’intention.
Les cinq prières constituent l’un des cinq pilliers de l’islam, elles représentent même le plus important d’entre eux après les deux attestations de foi. Sa légifération est affirmée à la fois par le Qur’an, la Sounna ainsi que le consensus. Celui donc qui renie son caractère obligatoire tombe dans la grande mécréance. De son institution découlent tellement d’intérêts et bénéfices qu’il serait très difficile de les dénombrer tant sur le plan religieux que mondain, de même que sur le plan sanitaire, social et étatique. Si quelqu’un s’attelait à dénombrer ces multiples intérêts, il s’étalerait énormément dans son propos.
Et Allah تعالى est le meilleur des sages et la rendit obligatoire en toute sagesse. De son accomplissement dépendent la vie d’ici bas et celle de l’au delà. Elle est composée d’actes et paroles obligatoires, de conditions, et d’éléments qui permettent de la parfaire de même qu’il y a des éléments qui la rendent caduque ou diminuent sa valeur…”
Tayssir Al ‘Allam Sharh ‘Oumdatou l Ahkaam / v.1 p.129.
traduit par SalafIslam.fr